Journal d'un photopathe
La photographie, émoi.
Nous avons vécu d’ineffables moments lumineux et inoubliables. Elle aimait poser, j’aimais la croquer et nous nous en donnions à cœur joie. Portraits, paysages, j’en passe et des moins sages. Elle était exigeante et fantasque : elle me demandait de l’inonder de lumière puis plongeait dans un bain selon une alchimie dont elle avait le secret. C’est alors qu’elle révélait comme par magie sa vraie nature. J’en étais tout émerveillé.
Puis la vie nous a séparés. Des années plus tard, par le hasard des voyages, nous nous sommes retrouvés. Moins mystérieuse, plus accessible, elle n’avait rien perdu de son charme.
Voici comment ma passion pour la photographie est passée de l’argentique au numérique.
L’œil du photographe.
La photographie n’a pas vraiment changé de nature depuis son origine. L’appareil photo capte la lumière et la restitue sous forme d’image. Tout est dans le regard : scruter un lieu, explorer un jeu d’ombre et de lumière, mêler l’insolite au familier. Chacune de mes photos est une façon de partager mon regard sur le monde.
Expo imminente au Coin d'art à Olonzac en duo avec Florence de la Rovere, photographe professionnelle.
Vernissage le vendredi 18 octobre 2013 au Coin d'art à 18h30.
L'expo fera partie des Grands Chemins en Minervois 2013
Retour en arrière.
En 2007, voyage en Thailande. Ma fille m'avait prêté un apn de base en m'encourageant à me remettre à la photo. Je n'avais pas eu d'appareil entre les mains depuis les années « argentiques ». Je me suis pris au jeu et j’y ai repris goût.
A Chang Mai, Rencontre avec un certain Yorick, français expatrié, marié à une Thai, expert en massage et fana de photo. A l’époque, il avait un Nikon D70 et shootait à tout bout de champ.
J’étais repris par le virus.
Je me suis mis à la macro, au portrait spontané, à la photo de rue et à tout ce qui attirait mon regard, goulûment, sans modération.
Le chat du café Plana est bien là.
Prise à l'aveugle à travers un rideau déchiré et une vitre embuée, cette photo en fait foi.